Une nouvelle émission de CONSOMAG avec La CSF est disponible sur le site de l’INC.

Expliqué dans l’émission par Laura Gérard, Chargée de mission à La CSF et présenté dans le texte de l’INC ci-après : voici ce que l’on ne peut pas vous saisir !

“Si vous faites l’objet d’une saisie, la banque doit toujours laisser une certaine somme sur votre compte : c’est le Solde Bancaire Insaisissable ou SBI.

Le montant du SBI est fixé à 564,78 €, quelle que soit votre situation familiale, que vous ayez ou pas des enfants à charge. Il est interdit de saisir toutes les sommes disponibles sur vos comptes bancaires, même si le montant dû est supérieur au solde disponible.

Si le jour de la saisie, vous avez moins de 564,78 € ou tout juste 564,78 € sur votre compte bancaire, alors votre compte est laissé en l’état. Cette somme insaisissable qui doit demeurer sur le compte doit permettre d’assurer les besoins essentiels même en cas de saisie, comme les dépenses alimentaires. Tous les comptes sont saisissables : compte chèques, livret d’épargne, livret A, PEL.

Il y a également des “sommes insaisissables” auxquelles la banque ne peut pas toucher :

  • les prestations familiales,
  • les remboursements médicaux,
  • les indemnités de départ suite à un licenciement économique,
  • l’allocation personnalisée d’autonomies,
  • l’allocation aux adultes handicapés, l’allocation de solidarité spécifique.

Attention, le solde bancaire insaisissable ne doit pas être confondu avec les “sommes ou créances insaisissables”. Ces sommes ne peuvent pas être cumulées avec le SBI. Vous n’avez aucune formalité à accomplir pour bénéficier du SBI.

C’est l’établissement tenant le compte bancaire ou postal qui doit laisser ce solde bancaire insaisissable à la disposition de son client. Puis, il doit obligatoirement l’informer de la somme laissée à sa libre disposition.

Vous n’avez donc pas à faire une demande de SBI à votre banque.

En revanche, si votre banque ne respecte pas cette obligation prévue par la loi, vous devez rapidement lui envoyer une réclamation.”

Dépliant sur le passage à la radio des différents acteurs pour les Journées Nationales de l’Accès aux Droits : >>> Journée Nationale des Accés au droit

Qu’est-ce que l’accès au droit ?

L’aide à l’accès au droit part du principe que dans une société démocratique, chacun doit avoir un accès effectif à ses droits et devoirs. Concrètement, cela se matérialise par l’information, l’orientation vers les organismes adaptés, la consultation juridique et l’aide dans la rédaction de documents… Plus de 1800 lieux d’accès au droit y concourent sur tout le territoire afin que chacun puisse être reçu de manière confidentielle, gratuite et anonyme par un intervenant spécialisé.

Quel a été l’impact de la crise sanitaire sur cette activité ?

La plupart des lieux d’accès au droit ont basculé vers des offres par téléphone ou par mail. Certains ont utilisé les réseaux sociaux. On a même procédé à des conciliations à distance. Il n’en reste pas moins que la rencontre physique est très importante dans l’accès au droit. Il est en effet plus délicat de se confier à distance sur des difficultés juridiques et personnelles souvent imbriquées.

Comment se présente, en ce 25 mai 2020, cette 3e édition de la Journée nationale de l’accès au droit ?

Aujourd’hui certaines structures proposent de dialoguer avec un avocat, une association, un conciliateur de justice, un notaire, un écrivain public… Bien sûr, il n’y a aura pas de colloques ou de portes ouvertes comme l’année dernière, mais si le format est différent, on fête quand même l’accès au droit pour tous aujourd’hui !

Pour en savoir plus : https://www.justice.fr/acces-droit

Les associations de consommateurs dénoncent le manque d’ambition du Gouvernement

Alors qu’un décret censé encadrer les modalités du démarchage téléphonique est en cours de consultation au Conseil national de la consommation, l’ADEIC, l’AFOC, l’ALLDC, La CSF, le CNAFAL, la CNAFC, la CLCV, Familles de France, Familles Rurales, INDECOSA-CGT, l’UFC-Que Choisir et l’Unaf dénoncent un « effet d’annonce » du Gouvernement. S’indignant d’un projet qui aboutit à légitimer le harcèlement dont sont victimes les consommateurs, et dans l’attente d’obtenir l’interdiction du démarchage téléphonique sauf consentement exprès, nos associations appellent l’instauration d’un cadre strict leur permettant de refuser ces appels.

Entre les consommateurs qui hésitent à décrocher, ceux qui ont débranché définitivement leur téléphone et ceux qui sont victimes de ventes litigieuses, l’exaspération est à son comble face au démarchage téléphonique, comme en témoigne la mobilisation des 450 000 consommateurs ayant signé notre pétition pour interdire ce fléau.

Dans l’attente d’imposer aux professionnels de recueillir l’accord des consommateurs pour les démarcher par téléphone, un système qui a fait ses preuves à l’étranger, nos associations ont obtenu par la loi des avancées pour assainir le secteur. Bloctel, la liste d’opposition, a été renforcé en limitant ses exemptions. Les sollicitations illicites (non consultation de Bloctel, usurpation d’identifiant téléphonique, etc.) sont désormais sanctionnées par des amendes dissuasives. Le démarchage à la rénovation énergétique et la pratique « un appel, un contrat » en assurance sont désormais proscrits. Enfin, un décret, soumis à consultation, doit préciser les modalités de cette technique de vente (horaires, jours et fréquences d’appels).
Alors que le démarchage téléphonique s’est accentué avec la crise sanitaire, on attendrait du Gouvernement qu’il use de sa prérogative pour instaurer des règles intransigeantes pour garantir la tranquillité des consommateurs. Son projet autorise pourtant des créneaux de plus de cinquante heures d’appel par semaine, sur six jours. Du lundi au vendredi, la prospection sera autorisée de 9 heures à 19 heures et de 10 heures à 18 heures le samedi, avec seulement une et deux heures de répit respectivement le midi.

Si cela n’était pas suffisant, le projet du Gouvernement valide les pires pressions dont sont victimes les consommateurs, notamment les plus vulnérables. En effet, même s’ils déclinent dès le premier appel la proposition commerciale, le démarcheur d’une même entreprise sera autorisé à les appeler jusqu’à quatre fois au total au cours du même mois, soit une fois par semaine. Cette tolérance est d’autant plus inacceptable qu’elle constitue un quasi blanc-seing aux professionnels, comme ceux de la fourniture d’énergie ou des travaux de la maison, qui échappent encore à tout encadrement sectoriel.

 

Déterminées à lutter contre le fléau du démarchage téléphonique, les associations l’ADEIC, l’AFOC, l’ALLDC, La CSF, le CNAFAL, la CNAFC, la CLCV, Familles de France, Familles Rurales, INDECOSA-CGT, l’UFC-Que Choisir et l’Unaf :
1. Rappellent qu’elles demandent l’interdiction du démarchage téléphonique non sollicité ;
2. Dans cette attente, elles exhortent le Gouvernement à la réécriture intégrale du projet de décret afin de :
– Réduire drastiquement les créneaux horaires durant lesquels le démarchage téléphonique non sollicité est autorisé ;
– Généraliser le droit des consommateurs qui déclinent une proposition commerciale à ne pas être rappelés, conformément à ce qui a été obtenu par la loi sur le secteur de l’assurance.

 


Communiqué de Presse / Format PDF

I PARENTS, CE DOCUMENT EST FAIT POUR VOUS ! I

Il recense les différents services et les possibilités de soutien, pour vous et votre famille, dans le département de l’Ain. Vous trouverez le document en cliquant ici : PostIt-Ainavril21

Ainsi en format flyer ci-dessous :

Infos Covid-19: Véran assure que “nous reprendrons davantage de libertés” après la troisième vague

Le 31 mars, lors de son allocution télévisée, Emmanuel Macron a évoqué la date de la “mi-mai” pour une réouverture progressive des “lieux de rencontre, de culture, de restaurants et cafés”.

Après la prudence affichée par certains ministres le week-end dernier, plusieurs scientifiques ont émis des doutes concernant une telle perspective. Alain Fisher, le “monsieur Vaccin” du gouvernement, a indiqué jeudi sur LCI “ne pas savoir si cet objectif pourra être tenu au 15 mai.” L’Institut Pasteur a également évoqué la possibilité d’un retour à la normale à l’automne, mais seulement avec une vaccination massive d’ici là, de 90% des adultes.

Olivier Véran, interrogé ce vendredi matin sur RTL, a souhaité apporter quelques éclaircissements à ce sujet. “Il ne faut pas confondre sortie définitive de l’épidémie et sortie progressive des mesures de freinage du virus”, a affirmé le ministre de la Santé.

“L’effort que nous faisons actuellement va payer et nous permettra de passer cette troisième vague épidémique. (…) De l’autre côté de la vague, nous reprendrons progressivement davantage de libertés que ce nous connaissons aujourd’hui. Les infectiologues ont raison de dire qu’il nous faudra attendre quelques mois encore pour vérifier qu’il n’y a pas un nouveau variant, une nouvelle vague épidémique et que la protection conférée par la vaccination est bien solide et durable”, a-t-il souligné.

Des semaines similaires au printemps 2020

Olivier Véran a comparé la situation à venir aux semaines d’après le premier confinement, au printemps 2020. “À partir du 11 mai, les écoles avaient rouvert, les commerces aussi, les restaurants, les bars, d’abord en terrasse puis à l’intérieur… Les gens avaient commencé à retrouver une vie plus normale”, a noté le ministre de la Santé.

Emmanuel Macron a conditionné ce retour à une vie plus normale aux mesures de freinage mises en place en avril, mais également à la vaccination. Jeudi, 10 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19. Selon les objectifs du gouvernement, 20 millions auront bénéficié d’une dose au moins d’ici la mi-mai.

Un objectif “ambitieux” a estimé Olivier Véran, avant d’ajouter “avoir besoin de l’ambition” pour y arriver.

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE | URGENCE POUR LA JEUNESSE !

 

 

L’action du gouvernement est insuffisante !

La Confédération Syndicale des Familles déplore les conséquences de la crise sanitaire pour les jeunes. En effet, la pandémie Covid-19 a renforcé les inégalités et l’appauvrissement des familles populaires. En première ligne, on retrouve les 18 – 25 ans, ceux qui ne peuvent compter sur l’appui financier de leur famille et sur les petits boulots, assurant jusqu’ici leur survie.

Le 24 février 2021, La CSF a rencontré Remi Cardon, sénateur porteur de la proposition de loi de mise en place du « RSA jeune ». L’Assemblée Nationale l’a rejeté et le gouvernement propose une extension de 6 mois de la « Garantie Jeune » et de rares primes exceptionnelles.
La CSF trouve ces solutions insuffisantes et constate que les responsables politiques ne prennent pas la mesure de la gravité de la situation.
Trop de jeunes sont contraints de renoncer à leurs études, ou apprentissages. Certains ont perdu leur emploi et se retrouvent sans solution. Des enquêtes montrent que plus de 40 % d’entre eux ont développé des troubles anxieux et dépressifs (contre 9 % avant la crise).

La CSF revendique un Revenu d’Autonomie du Jeune (RAJ)

Depuis de nombreuses années, La CSF revendique la création d’un revenu pour les jeunes qui s’inscrivent dans un parcours social et professionnel. Un accès à l’autonomie financière progressive, avec le respect d’un contrat d’accompagnement et l’ouverture de droits propres (couverture sociale, logement…).
Les personnels compétents existant déjà, la gestion d’un tel dispositif demande une coordination des services sociaux et administratifs chargés de l’éducation, l’orientation, et de la formation des jeunes.

La CSF rappelle que l’avenir de notre pays repose notamment sur notre capacité à accueillir et à accompagner nos jeunes dans leur projet de vie.

 


Communiqué de Presse / Format PDF

Dossier ‘RAJ . Revenu pour l’Autonomie des Jeunes’ / Format PDF

La santé environnementale, oubliée de la sortie de crise COVID-19 :
des associations interpellent le Président de la République

Un collectif d’associations citoyennes de défense de l’environnement, des consommateurs, des usagers de santé, d’associations familiales et de professionnels, et de syndicats, demande au Président de la République de mettre la santé environnementale au cœur du système de santé.

Les  données scientifiques sur l’impact des pollutions sur la santé n’ont jamais été aussi nombreuses et pourtant les politiques publiques ne sont pas à la hauteur des enjeux, à l’image du Plan cancer 2021-2030, qui fait l’impasse sur la dimension environnementale.

Les associations demandent des mesures concrètes.

Santé environnementale : l’activité humaine à l’origine de pollutions multiples
Le changement climatique n’est pas la seule conséquence de l’activité humaine. Mauvaise qualité de l’air, bruit, champs électromagnétiques, dégradation progressive des ressources et de la qualité de l’eau, aliments ultra-transformés, perturbateurs endocriniens, métaux lourds, produits cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR)… Les substances extrêmement préoccupantes qui nous environnent sont reliées à l’incroyable développement des maladies chroniques depuis l’après-guerre, et en particulier en ce début de XXI e siècle.

Des pollutions qui nous rendent malades
Cancers, obésité, diabète, troubles de la reproduction, du comportement, maladies neurodégénératives… L’explosion des maladies chroniques est liée principalement à ces pollutions invisibles que nous avons créées.

Le nombre des affections de longue durée (ALD) pour ces maladies a doublé entre 2003 et 2017 et les enfants ne sont pas épargnés. Chaque année en Europe, plus de 6 000 enfants décèdent des suites de cancers — dont plus de 500 en France — soit l’équivalent de 240 classes d’école.

Une vulnérabilité accrue face aux nouveaux virus
La pandémie de Covid-19 a révélé la vulnérabilité particulière de celles et ceux qui souffraient d’affections sous-jacentes. Il n’est donc pas possible de s’en tenir à une analyse simpliste qui relie uniquement à l’âge la vuln érabilité à la Covid-19 alors que ce sont au moins tout autant les facteurs de comorbidité liés aux maladies chroniques qui favorisent la gravité de la maladie.

Réduire les pollutions pour prévenir les maladies et protéger l’environnement.

En France, il existe des « Plans Nationaux Santé Environnement » destinés à mieux comprendre l’impact des pollutions sur la santé et surtout à les réduire à la source. Après plus de 15 ans d’existence, ils ont pour l’instant échoué à protéger efficacement notre santé. Des propositions intéressantes ont été récemment formulées par une commission d’enquête parlementaire. Les associations demandent des actions fortes sur tous les plans concernant la santé environnementale : agriculture, alimentation, santé, formation, produits de consommation, biodiversité, transports, logements, aménagement du territoire, etc. Une manière d’éviter de nouvelles crises, et de réduire les inégalités croissantes.


Communiqué de Presse / Format PDF

Courrier au Président de la République / Format PDF


| Contact presse |

Nicolas NAMUR – 06 50 37 40 25
nicolas.namur@reseau-environnement-sante.fr


Carte grise, attention aux sites qui proposent de faire les démarches à votre place !

 

Une nouvelle émission de CONSOMAG avec La CSF est disponible sur le site de l’INC.

Expliqué dans l’émission par Camille GIRAUDET, Chargée de mission à La CSF et présenté dans le texte de l’INC ci-après : il est tout à fait possible de faire les démarches vous-même !

“Lorsque vous achetez un véhicule d’occasion, vous devez entreprendre des démarches pour obtenir une carte grise à votre nom. Les démarches sont gratuites. Il est donc inutile de faire appel à un service payant.

Sur internet, de nombreux sites proposent de faire ces démarches à votre place, moyennant finances. Il faut être vigilant car ces sites se présentent comme étant habilités par la préfecture ou le Trésor public et les avis négatifs et les litiges sur ces sites de cartes grises sont nombreux.

MARIE-FRANÇOISE MARTIN – PRÉSIDENTE DE LA CSF

C’est avec une grande émotion et une immense tristesse que le Conseil Confédéral réuni ce 29 janvier 2021 a appris le décès de Marie-Françoise MARTIN, Présidente de La Confédération Syndicale des Familles.

Elue Présidente Confédérale au Congrès de Lyon en Mai 2009, c’est avec énergie et générosité que Marie-Françoise a mené ses responsabilités. Durant toutes ces années elle s’est investie aux côtés de l’équipe confédérale, s’impliquant dans le travail de chaque secteur et à l’écoute de chaque salarié.

Militante du secteur Education, elle y a apporté en tant qu’institutrice retraitée son expérience et son savoir-faire de créatrice de structures de la petite enfance et de gestionnaire de centres de loisirs, puisés dans les actions de son association locale, La CSF d’Ille-et-Vilaine. Sa capacité à prendre du recul et analyser situations, propositions, actions, était précieuse et forçait l’admiration.

Marie-Françoise était aussi administratrice de l’UNAF, où elle a pu exprimer la voix des familles et défendre les valeurs de justice sociale, ligne forte de notre organisation.

Grande humaniste, elle a tenu à œuvrer sans relâche dans le respect de l’éthique de notre organisation car elle croyait en la capacité de chacun à s’approprier sa vie et à agir pour faire ensemble. Elle avait un grand souci de laisser leur place aux familles, en particulier aux jeunes.

Lorsqu’elle n’était pas à Paris au siège de la Confédération, Marie-Françoise était sur le front au niveau local, en tant que Co-Présidente de l’UD CSF 35. Activement et avec un dévouement sans faille, elle consacrait son temps à l’animation des centres de loisirs, la gestion des structures de petite enfance et la formation de jeunes au BAFA.

Son engagement a été récompensé en Juin 2015, lorsque nommée au grade de Chevalier, elle a reçu des mains du président de l’UNAF la décoration de la Légion d’Honneur, qui venait ainsi consacrer son parcours exceptionnel de militante engagée de longue date au service des familles.

Marie-Françoise nous manquera à jamais mais son héritage sera perpétué. Toute notre compassion et nos pensées les plus chaleureuses vont vers sa famille, tout particulièrement vers Jacques son époux, leurs enfants et petits-enfants.

  Se faire vacciner à Bourg-en-Bresse
💉 A partir d’aujourd’hui la vaccination est ouverte aux personnes de 75 ans et plus
🏥 Dans le Bassin burgien, la vaccination se fait au Centre de vaccination du Centre hospitalier de Fleyriat
☎ Pour vous faire vacciner, vous devez prendre rendez-vous par téléphone au 04 74 45 40 76 ou sur la plateforme dédiée en ligne (voir lien ci-dessous)
ℹ Informations complètes ➡ http://bit.ly/VaccinationCovid19Bourg